Le niveau Initié·e de notre formation à TimeTonic est prêt ! Rdv au webinaire de lancement le 11 juin à 11h30. Inscriptions ici !
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« Ce n’est pas parce qu’on filme son écran qu’on fait de l’e-learning. » Erwan, très chafouin après avoir découvert un énième tutoriel qui se revendiquait être une formation e-learning.
Chez Contournement, l’e-learning, c’est bien plus qu’une caméra allumée et un écran partagé. C’est un véritable métier, exigeant et structuré.
On vous explique pourquoi.
On confond souvent les formats : visio, tutos, replays… Mais l'e-learning, ce n’est pas une simple transposition numérique d’une formation en présentiel ou des démos improvisées. C’est penser une expérience pédagogique asynchrone, où chaque minute compte. C’est concevoir un parcours qui respecte les contraintes de l’attention, de la mémorisation, et de l’autonomie de l’apprenant.
Avant même de lancer l’enregistrement, il faut commencer par se poser les bonnes questions : À quoi cette vidéo doit-elle servir ? Qu’est-ce qu’on veut transmettre ? Et pourquoi ?
Chaque vidéo doit être construite autour d’un objectif clair, au sein d’un parcours cohérent et participer à une expérience d’apprentissage fluide. On ne vise pas l’exhaustivité, mais la pertinence et la progression.
Trop de contenu tue l’apprentissage. C’est pourquoi chez nous, les vidéos-fleuves n’ont pas leur place. On préfère découper, ordonner, clarifier, et proposer des vidéos courtes et bien structurées. Et surtout, avec une progression logique : on ne vous balance pas dans des notions avancées avant d’avoir vu les bases.
Par exemple, quand on débute sur Airtable, on ne va pas parler des clés primaires au moment même où l’on découvre les propriétés et types de champs dans une table. Chaque chose en son temps, pour que l’apprenant garde le fil… et la motivation. 😉
L'e-learning, ce n’est pas l’exhaustivité à tout prix, c’est l’efficacité pédagogique. Il faut savoir guider, trier, hiérarchiser. Dire "non" à certains contenus pour ne pas disperser l’attention, pour que le reste ait du sens. Au final, on se voit plus comme des guides que comme des encyclopédies vivantes. Notre rôle, c’est de pointer l’essentiel, d’attirer l’attention sur ce qui compte vraiment.
Regarder des vidéos, c’est bien. Mais faire soi-même, c’est mieux. Nos formations incluent systématiquement des exercices guidés, corrigés, pensés pour consolider les acquis. Même en asynchrone, l’interactivité reste une priorité et notre objectif, c’est de faire de l’apprenant un acteur de son apprentissage, et non un simple spectateur.
Et parfois, on va plus loin. On construit des mises en pratique où il ne s’agit pas juste de suivre un mode d’emploi, mais de chercher, tester, explorer par soi-même. Même si la notion n’a pas encore été vue. C’est une forme de pédagogie active, qui valorise l’expérimentation, l’autonomie et la montée en compétence par l’action.
Dans l’univers du no-code, beaucoup de concepts peuvent sembler abstraits. Et on peut facilement passer 10 minutes sur un point sans être compris, faute de la bonne analogie. C’est là que la narration, les métaphores et les exemples concrets prennent tout leur sens : ils rendent la notion visible, compréhensible et mémorable.
Le no-code, c’est super. Mais c’est aussi un domaine où les outils évoluent à toute vitesse. Nouveaux outils, interfaces qui changent, fonctionnalités qui évoluent ou disparaissent... C’est pourquoi nous faisons des choix éditoriaux forts : se concentrer sur quelques outils, ceux qu’on estime les plus pertinents et qu’on maitrise, mettre à jour régulièrement, et renoncer à vouloir tout couvrir.
Et parfois, on en fait l’expérience… à la dure 😅
En ce moment, par exemple, nous mettons à jour les vidéos sur Softr dans notre formation certifiante. Sauf que, juste après que Quentin ait retourné l’intégralité du chapitre, l’interface a changé. Résultat : on doit retourner une ou deux vidéos à la dernière minute. C’est frustrant, mais c’est aussi ça, former dans un domaine en constante évolution.
Regarder une formation seul derrière un écran, ça peut être décourageant. C’est pourquoi on soigne le ton, le rythme, la voix, pour créer un lien, même à distance. On veut que l’apprenant se dise dès les premières minutes :
“OK, ça me parle. Je peux le faire.”
Avant chaque lancement de formation importante, on organise une bêta avec de vrais utilisateurs. Le but ? Recueillir leurs retours, observer ce qui fonctionne — ou pas — et ajuster.
Même avec toute notre expertise, rien ne remplace l’expérience de formation vécue par l’apprenant.C’est pourquoi on place systématiquement leurs retours au cœur de notre démarche, dans une logique test and learn afin de pouvoir améliorer en continu et concevoir des formations qui répondent vraiment aux besoins du terrain.
L’e-learning, ce n’est pas une “opportunité de business facile” ou une solution “low-cost” de la formation. C’est un format exigeant, puissant, mais qui mérite d’être pensé avec soin. Chez Contournement, on y met notre cœur, notre temps, et toute notre rigueur pédagogique.
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