Prochaines formations "Methodo, no-code et IA : concevez votre solution métier" (en téléprésentiel, et éligible CPF) : du 20 au 23 octobre et du 1er au 4 décembre 2025. Plus d'infos ici !
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« J’ai regardé 47 tutos Make / n8n — je me sens prêt·e… mais je n’ai toujours rien construit. »
Ça vous parle ? C’est le genre de message qu’on voit passer régulièrement sur le Slack de la communauté.
Spoiler : le “bon moment” pour commencer n’existe pas. On ne découvre les vraies limites d’un outil qu’en mettant les mains dedans, ****et ****pour pratiquer, commencer par un tutoriel, c'est bien. Mais pour avoir de vraies compétences, c'est insuffisant. Voire une fausse piste / une fausse bonne idée
C’est un phénomène qui se traduit par une boucle très confortable : on consomme des vidéos, on a notre petite dose de dopamine avec l’impression de progresser, mais au final, aucun projet ne sort. On a l’impression de tout comprendre pendant la vidéo, mais dès qu’on ferme l’onglet, c’est le trou noir.
Quand on est dans le tutorial hell, ça passe souvent par :
La vidéo montre le chemin idéal. La réalité est tout autre : ce sont les comptes à connecter, l’authentification qui grince, les quotas d’API dépassés, et ces fameuses erreurs silencieuses qui ne préviennent pas.
Et au-delà de ça, il faut tout simplement savoir par où commencer, par quel bout prendre son projet, dans quelle heure faire les choses. Car là, c’est la vraie vie, et on n'a pas d’étapes pré-définies qu’on suit. Et tout l’objet d’une formation (vs ces tutos), c’est justement de préparer à la vraie vie, en autonomisant l’apprenant·e.
Quelques signes que vous êtes peut-être coincé·e :
👉 La spécificité du no‑code, c’est que l’interface lisse la complexité (quotas, authentification, latence, IA “magique” en démo mais capricieuse en production). D’où l’importance capitale de tester en conditions réelles.
Même si c'est sur des cas fictifs, et c'est là tout l'art d’une formation au sens premier du terme : travailler sur des cas fictifs, mais posés de manière réaliste et avec la juste marge d'autonomie.
C'est ce qui permet d'avoir une vraie compétence, plutôt que l'illusion d'une compétence qui peut résulter d'avoir reproduit plutôt que pratiqué.
Attention, on ne diabolise pas YouTube ! Les tutos sont excellents pour obtenir une vision d’ensemble, acquérir du vocabulaire et avoir des déclics de design (« Ah, on peut le faire comme ça ! »). Je les utilise beaucoup pour la veille, par exemple.
Mais pour qu'une vidéo soit vraiment utile, voici quelques règles simples :
Nuance importante : YouTube est parfait pour découvrir et voir « comment ça pourrait marcher ». Une formation structurée, comme celles que nous proposons, ajoute ce que la vidéo seule n’offre pas : des exercices sur chaque chapitre, des mises en pratique en autonomie plus globales, et des critères de réussite clairs qui ont été définis lors de la conception pédagogique. On ne s’arrête pas à « regarder » : on consolide.
Les tutoriels ne font souvent que survoler les aspects les moins glamours, mais les plus critiques, ceux que l'on ne découvre qu'en construisant :
Ce que j’en retiens, c’est que les vidéos ne sont pas l’ennemi ; l’ennemi, c’est l’inaction qu'elles peuvent nourrir. Le véritable progrès en no-code, c'est d'augmenter votre autonomie, pas le temps passé à regarder les autres faire.
Regardez, faites, documentez l’essentiel, et consolidez. Puis recommencez.