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Quand on parle d'agents IA, on mélange souvent deux choses très différentes :
Tous les outils du marché peuvent faire un peu du premier : Zapier, Make, n8n, OpenAI AgentKit… ils peuvent tous créer un agent qui fonctionne.
Mais c'est sur le deuxième point que tout change. Et c'est là qu'on voit vraiment la différence entre AgentKit et les autres.
Cet article, c'est pour comprendre concrètement :
Parce que le choix n'est jamais "quel outil est le meilleur ?" mais plutôt : "Pour nos besoins spécifiques, qu'est-ce qu'on privilégie ?"

Pour comprendre AgentKit, il faut d'abord saisir comment les autres outils pensent les agents.
Zapier, Make et n8n viennent du monde de l'automatisation de tâches. Leur question de départ, c'est :
"Quand quelque chose se passe dans un outil, comment faire automatiquement quelque chose dans un autre ?"
Tout est construit autour de flux enchaînés :
Avec l'arrivée de l'IA, ces outils ont dit : "Et si on mettait de l'IA dans ces flux ?" Maintenant, on peut utiliser un modèle pour interpréter un message, ou avoir un agent qui décide quelle action lancer.
Mais l'architecture mentale reste la même : l'agent est une étape intelligente au milieu d'un flux plus large. C'est un élément du puzzle, pas le point focal.
AgentKit pose la question différemment. Pas :
"Comment automatiser des flux avec un peu d'IA ?"
mais plutôt :
"Comment concevoir un agent, le tester avec de vrais utilisateurs, et le faire évoluer ?"
Tout est pensé autour de cette idée :
Le résultat ? L'agent est le point de départ, pas une pièce au milieu d'un puzzle.
Cette différence de philosophie explique ensuite tout le reste.
Imaginons notre besoin : on veut un agent qui discute avec nos utilisateurs (clients, équipe, communauté) et qui leur rend service. Un agent de support. Un agent d'onboarding. Un agent pour notre communauté.
Avec AgentKit, le flux est simple et complet :
Dit autrement : on n'a pas à assembler trois outils pour que quelqu'un puisse parler à notre agent.
Avec Zapier, Make ou n8n, on doit gérer beaucoup plus :
C'est faisable. Mais ce n'est pas inclus. On l'assemble soi-même, ce qui prend du temps.
Zapier propose une interface de chatbot, assez simple mais basique.
Make laisse brancher un agent sur plusieurs canaux, mais sans vraiment penser à l'expérience de conversation.
n8n laisse énormément de liberté, mais presque rien de prêt côté interface de chat.
AgentKit, lui, fournit une interface de chat pensée dès le départ comme le cœur de l'expérience :
Concrètement, ça permet de :
C'est un gain énorme en vitesse et en simplicité.
Avec un scénario d'automatisation classique, on se demande : "Est-ce que chaque étape fonctionne ? Les données vont-elles au bon endroit ?"
Avec un agent, une autre question devient critique :
"Est-ce que les réponses qu'il donne sont assez bonnes pour qu'on lui fasse confiance ?"
C'est fondamentalement différent. Un flux peut s'exécuter parfaitement mais être inutile. Un agent peut donner une bonne réponse 80% du temps, 30% du temps, ou jamais.
AgentKit fournit des outils spécifiques pour évaluer ça :
C'est intégré dans la plateforme. Dans les outils d'automatisation, c'est possible, mais il faut l'inventer soi-même, souvent en dehors de l'outil.
C'est crucial : un agent sans évaluation, c'est un agent qu'on ne peut pas améliorer. AgentKit le comprend et le fait par défaut.
Mais tout ça a un prix. AgentKit fait des choix clairs que certains adorent, d'autres détestent.
AgentKit fonctionne avec OpenAI. Point final. Si Claude (d'Anthropic) devenait soudain meilleur pour notre cas d'usage, on ne pourrait pas basculer facilement. Si Mistral proposait un modèle 10x moins cher, on ne pourrait pas l'utiliser.
À l'inverse, Zapier, Make et surtout n8n acceptent plusieurs fournisseurs d'IA :
C'est le compromis classique : plateforme intégrée (comme Apple) versus plateforme ouverte (comme Android). AgentKit c'est Apple. On gagne en fluidité, on perd en liberté.
Concrètement :
Pour beaucoup de cas, ce n'est pas un problème. Pour d'autres, c'est fondamental.
Zapier et Make ont passé des années (et des millions) pour construire des milliers d'intégrations avec des outils métiers.
n8n s'en sort bien aussi, surtout parce qu'il peut parler à n'importe quelle API.
AgentKit propose des connecteurs, mais beaucoup moins. Si on a besoin de brancher notre agent à 15 outils différents sans faire de code custom… Zapier ou Make sont un meilleur choix.
Mais soyons précis : est-ce vraiment ce qui fait la différence pour un agent de qualité ?
La plupart du temps, un agent vraiment bon vaut mieux qu'un agent moyen connecté à plein d'outils. AgentKit fonctionne mieux quand l'essentiel de la valeur vient de la conversation et du traitement de l'information, avec quelques intégrations bien choisies.
Si on a vraiment besoin de connecter beaucoup d'outils, alors l'approche des outils d'automatisation a plus de sens.
Avec AgentKit, on confie à OpenAI :
Ça simplifie énormément la vie pour les indépendants ou les petites équipes qui ne veulent pas gérer de serveurs.
Mais ça implique aussi :
À l'inverse :
C'est critique si on travaille dans un secteur réglementé (RGPD strict, données très sensibles).
Ces outils sont excellents sur :
L'IA, c'est un bonus ici : elle rend certaines décisions plus intelligentes, elle interprète des messages, elle automatise des réponses.
Ce qu'on gagne :
Ce qu'on gère soi-même :
Zapier/Make brillent quand on a une stack fragmentée et qu'on veut que tout communique intelligemment.
n8n pousse le contrôle encore plus loin en permettant l'auto-hébergement. On choisit :
Ce qu'on gagne :
Ce qu'on doit gérer :
n8n brille quand on veut la souveraineté technique.

{encadré}
Ce qu'AgentKit est vraiment :
{/encadré}
AgentKit brille quand on veut mettre un agent devant des utilisateurs rapidement et sans prise de tête. L'infrastructure est gérée. L'interface est prête. Les outils d'évaluation sont intégrés. On peut se concentrer sur ce qui compte vraiment : la qualité des réponses de l'agent.
C'est l'option fluidité. On gagne du temps et de la sérénité. On perd en liberté (un seul fournisseur, moins de connecteurs).
Zapier et Make brillent quand on veut enchâsser de l'IA dans une automatisation complexe, avec plein de connecteurs. L'IA n'est pas l'élément central. C'est un outil au milieu d'un flux plus large. C'est l'option praticité des connecteurs.
n8n brille quand on veut du contrôle maximum : nos données, notre infrastructure, notre choix de modèle. C'est l'option souveraineté. Plus de contrôle, plus de travail.
La vraie erreur : les voir comme des "alternatives" directes. Ce ne sont pas des alternatives. Ce sont des outils pour des problèmes différents.
Commencer par son problème réel, pas par l'outil à la mode.

